Focus sur l’autoconsommation solaire
Qui n’a pas rêvé de pouvoir être indépendant en énergie électrique ? En plus de participer activement à la transition énergétique, une autoconsommation solaire permet de réduire sa facture. De nombreux Français ont déjà franchi le pas mais quelques précisions sur le sujet vous sont peut-être nécessaires.
Plan de l'article
Quelle est la définition de l’autoconsommation ?
L’autoconsommation consiste à consommer l’électricité que l’on produit soi-même. L’énergie est généralement produite par des panneaux photovoltaïques, ce qui permet de réduire sa dépendance au réseau électrique général. Cette énergie est considérée comme propre puisqu’elle est issue du soleil. L’installation est raccordée au compteur électrique domestique et permet de chauffer votre habitation ou d’alimenter les appareils ménagers.
A découvrir également : Pourquoi contacter le service client de sa marque déco ?
Votre consommation est supérieure à votre production
Les appareils connectés les plus proches sont les premiers à bénéficier de votre énergie gratuite, principalement la journée. Mais si votre production ne suffit pas à votre consommation, pas de panique, l’énergie du réseau prend automatiquement le relais de votre kit solaire. Il n’y a aucune incidence sur vos appareils électriques. Vous avez toujours besoin du réseau EDF ou de https://ekwateur.fr/collaboratif/autoconsommation-energetique/ tout en faisant des économies avec votre autoconsommation.
Votre production est supérieure à votre consommation
Vous utilisez votre propre énergie dans la journée. Si vous produisez plus que vous ne consommez, celle-ci est injectée sur le réseau. Le surplus est vendu à EDF « Obligation d’Achat » (EDF OA) un service mandaté par l’État. Á quel tarif ? Le prix est fixé pendant 20 ans à 0,10 € ou 0,06 €. Sur la durée du contrat, cela représente 2 000 € de revenus complémentaires soit environ 25 % du prix initial de votre installation.
A voir aussi : Comment fonctionne le dispositif CEE ?
Une autoconsommation totale
Vous décidez d’installer vous-même vos panneaux photovoltaïques au sol et de poser votre kit solaire. Vous ne serez pas indépendant du réseau pour autant. De plus, comme vous refusez de vendre votre surplus, il sera injecté gratuitement sur le réseau. Le contrat est officialisé dans la Convention d’Auto Consommation, signée avec Enedis. Si vous décidez d’installer un kit solaire avec une puissance supérieure à 3kWc, vous devrez limiter la quantité d’électricité injectée sur le réseau grâce à un onduleur spécial et une batterie, des installations relativement coûteuses…
Des panneaux solaires en parfaite autonomie
Vous avez l’intention d’habiter dans une zone isolée et de produire l’intégralité de l’électricité par vos propres moyens, en parfaite autonomie ? La difficulté sera de synchroniser votre consommation avec votre production. Vous devrez changer vos habitudes comme lancer le lave-linge la journée. Des programmateurs seront utiles. Pour optimiser l’installation, vous installerez une batterie pour stocker l’électricité non consommée immédiatement. Le point négatif est que les batteries en lithium-ion sont encore très chères (environ 3 000 €). Leur longévité est comprise entre 7 et 10 ans. Comptez 3 ou 4 batteries pour la durée de vie des panneaux solaires donc un budget d’environ 10 000 €. De plus, le recyclage n’est assuré qu’à 70 %. Ce projet coûteux n’est pas éligible aux aides de l’État.
Les aides financières
Depuis le 10 mai 2017, des aides sont accordées par l’État pour l’achat d’un kit solaire autoconsommation installé sur un toit par une entreprise certifiée RGE, avec revente du surplus. L’aide est indexée sur la puissance de l’installation. Elle varie entre 90 € et 390 € par kilowatt-crête. Elle est versée sur 5 ans.
Avant de vous lancer dans l’installation de panneaux photovoltaïques, consultez le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de votre commune ou celui d’intercommunalité (PLUI).