Quelle chaudière choisir en 2018
Les constructeurs proposent plusieurs modèles de chaudières. Pour en choisir une, il est essentiel de connaître les avantages et les inconvénients de chaque gamme. Généralement, on classe ces dispositifs en fonction de l’énergie utilisée : gaz, électricité, bois ou fioul. L’État a également adopté des mesures d’incitation visant à favoriser la transition énergétique. Faisons le point.
Plan de l'article
Le bois, une énergie propre et renouvelable
Les chaudières à bois se divisent en deux catégories, la première utilise des bûches tandis que la seconde fonctionne avec des granulés. En termes de performance, les appareils utilisant des granulés assurent un rendement plus important et ils bénéficient d’une meilleure autonomie. En revanche, le prix des chaudières à bûches est nettement plus accessible. Les deux modèles requièrent un endroit sec pour stocker les combustibles. Des spécialistes comme therm service proposent un accompagnement personnalisé qui facilite la prise de décision.
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La chaudière électrique, un faible investissement
Ce modèle se démarque par son coût largement abordable. Il est aussi facile à utiliser, il suffit de le brancher sur une prise. La chaudière électrique offre une solution pratique quand on n’est pas relié au réseau gazier ou lorsqu’on ne dispose pas d’un espace de stockage suffisant. Son principal inconvénient réside dans la facture d’électricité. Comme tous les appareils contenant une résistance, elle consomme beaucoup d’énergies et les dépenses mensuelles risquent d’exploser.
Chaudière au gaz : performante et économique
Plusieurs villes possèdent un réseau de distribution de gaz. Si la maison y est reliée, une chaudière au gaz naturel constitue une solution simple et rapide. Son prix reste abordable et les versions récentes sont réputées pour leurs performances. La facture mensuelle ne sera pas trop élevée. Certains constructeurs proposent des machines alimentées au propane. Si le rendement est satisfaisant, le stockage du combustible nécessite une cuve et un espace bien sécurisé. L’investissement de départ est également plus important.
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Chaudière au fioul : un modèle pour les grands espaces
Cette version se démarque par sa vitesse. Quand elle est activée, la température monte rapidement. Le stockage constitue un défi, posséder une cuve est impératif. Le prix d’achat est élevé et surtout, le fuel n’est pas un combustible écologique.
Les constructeurs optimisent la performance des chaudières
Pour améliorer la performance des machines, les constructeurs s’appuient sur la condensation et l’exploitation d’une eau à basse température. Les chaudières à condensation collectent la chaleur véhiculée par les fumées et les vapeurs d’eau. Elles diminuent ainsi la consommation et réduisent la pollution. Leur côté silencieux constitue aussi un atout important. Plusieurs fabricants adoptent aussi une approche mixte. Ils combinent l’énergie solaire avec d’autres combustibles comme le bois ou le gaz.
Comment financer l’achat d’une chaudière ?
L’État a instauré un crédit d’impôt de 30% dans le cadre des incitations à la transition énergétique. Cette mesure concerne les appareils fonctionnant au bois et au gaz, s’ils utilisent une technologie améliorant la performance et réduisant la consommation. Le taux est ramené à 15% pour les modèles au fioul. Le système évoluera en 2019, le gouvernement proposera des primes travaux.
Les propriétaires sont aussi éligibles à un éco-prêt à taux zéro s’ils effectuent d’autres aménagements visant à améliorer le confort thermique, une optimisation de l’isolation par exemple. L’achat d’une chaudière à haute performance donne aussi droit à la Prime énergie et Prime énergie Plus. Enfin, l’Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat (ANAH) accorde aussi une subvention.